27/01 – 04/02/2010
Nha Trang
Nha Trang n’a pas beaucoup changée depuis ma dernière visite – le nombre d’hôtels a augmenté, la qualité des restaurants est en baisse, leur prix, par contre, pas du tout.
La promenade, sur le modèle de Nice ou de Cannes, un siècle en retard donc, est bien ennuyeuse.
Alors, je me promène. Vers midi, il y a un « rassemblement » des « expat » francophones au kiosk ou je rencontre un tas de gens, français, belges et canadiens, qui vivent ici une bonne part de l’année leur retraite. C’est pratique pour les renseignements de tout genre, principalement sur certaines vietnamiennes et leur comportement carnassier…(je parle de leur « amour » prononcé voué à l’argent des étrangers vieillissants en quête de leur jeunesse).
Il est vrai, Nha Trang ne présente pas un intérêt follichon hormis un petit musée, l’aquarium, un Bouddha géant et des ruines Cham, splendides du reste.
Ah si, il y a la galerie de M. Than Long, un photographe de renom mondial. Strictement du noir et blanc, argentique uniquement. Il a fait de beaux témoignages des gens de tous les jours et de somptueux paysages. Un grand monsieur!
Avec Thouong et Bernard, nous allons voir le grand-père dans un village à une vingtaine de km de la ville. Là, c’est tout de suite la campagne avec ses chemins rocailleux, les montagnes, ses rizières et buffles.
La côte du centre sud est très belle: des îles et presqu’îles, des baies et des plages de sable blond, une eau limpide – choses que la ville a abandonnées au profit (tout court). J’aurais bien fait quelques photos, mais il fallait bien suivre le scoot de Bernard qui roulait poignée dans la coin…
Après tout, je me suis arrêté ici pour me reposer: c’est fait.
Je prends le train de nuit pour Saigon le premier de février.
Saigon
Me voilà de nouveau à Saigon.
Il y a plusieurs raisons à cela.
- Je dois de nouveau rendre visite au réparateur d’appareils photo. Lors de la réparation précédante, on a oublié un tout petit ressort: résultat images surexposées.
- J’en ai assez des voyages en bus, ce que le passage par le Cambodge implique. Je préfère prendre un vol pour Bangkok. Suivi d’un saut à Trat?
- Le visa à l’entrée par voie terrestre n’est donné que pour 15 j – en arrivant par avion, ce sont 30 j. Pourquoi ces règlement ridicule???
Le réparateur est vraiment très aimable et me promet l’appareil pour le lendemain. Dans sa rue, quand j’arrive pour récupérer mon PENTAX, il y a une distribution de prix dans la cour de l’école voisine. Une ambiance de tonnerre règne dans la cour!
Mon appareil est prêt et donne satisfaction – à nous les belles photos!
Je prends mon courage à deux mains et prends un Xe-Om pour aller visiter la pagode de l’empereur de Jade – le chef du ciel chinois, quoi. Cete pagode est très richement décorée: sculptures en bois, plâtre et papier mâché.
Il y a aussi un bassin refuge de tortues. Il est tellement surpeuplé que l’on se demande pourquoi encore en vendre à l’entrée?
J’ai pû assister à une cérémonie importante avec procession autour de l’autel et musique de percussion: impressionnant, surtout si l’on est assis à côté du gong et de la cloche servis par un jeune moine vigoureux…
J’entâme mon chemin de retour en m’arrêtant à l’ancien marché Ben Than, une merveille! On y trouve tout. Moi, j’y ai trouvé du bon thé de Di Ling.
Entretemps, il se fait tard et je n’en peux plus de la chaleur, on est vraiment gâté aujourd’hui, et le bruit de la circulation extrêmement dense. Je rentre en traversant le parc 23/9 (il suit la rue Pham Ngu Lao) qui me met à l’abri du bruit et me procure un peu d’ombre. Et, cerise sur le gâteau, va précisement vers mon quartier. Parfait!
Je me mets à l’ombre pour le reste de l’après-midi et ne quitte l’hôtel que vers le soir pour manger un bout. Il fait vraiment trop chaud aujourd’hui pour faire plus.