4/2/2010
Koh Chang
A mon départ de Saigon à 7 h, la ville était déjà bien réveillée. Si bien que l’on a mis presqu’une heure pou aller à l’aéroport, pourtant pour ainsi dire en ville…
Le vol Air Asia pour Bangkok s’est bien passé. Hélas, les queues devant les guérites de l’immigration étaient beaucoup plus longues que d’habitude – il était midi. Enfin, mon visa obtenu et ma valise récupérée, je me renseigne sur les possibilités d’aller à Trat.
Le vol de la Bangkok Air de 13h avait décollé depuis quelques minutes, c’était à prévoir. Le vol suivant était à 18h45. Hm, une attente un peu longue. Je n’ai quelques minutes pour attraper le bus pour Trat qui part du centre des transports à quelques km du hall d’arrivée . Course à l’échalote pour trouver la navette qui s’y rend. Acheter le billet et…attendre encore 30 min. le bus qui est en retard. Lorsqu’il il arrive finalement, j’ai eu largement le temps de me remettre de cette course et sécher. Il faut dire que Bangkok à midi est particulièrement bien chauffée, un sauna.
Le reste se passe admirablement bien: arrêt pipi et arrêt casse-croûte comme il se doit sur les bus des grandes lignes. Nous arrivons à Trat vers 18h et sous la pluie, inédit!!
Vue la pluie, je prends la première chambre qui se présente. Le POP GH a vu de meilleurs jours, mais pour une nuit, ça va, surtout à 120Bht la nuit (3$).
5/2/2010
Le lendemain, à 9h, coup sur coup: sawgntaew, un camion-taxi partagé, vers le quai des ferry à Laem Ngop, une demi-heure de ferry et, arrivé sur Koh Chang, puis taxi collectif vers Bang Bao, 45 min.
Il est près de midi et mon petit bungalow m’attend. Ouf!
Le village a grossi, mais la vue sur la baie est toujours aussi belle.
Le village est construit sur pilotis lelong une jetée en dur, terminé d’un petit phare. En pénétrant dans le village, on a l’impression d’être dans un tunnel
d’où on sort avant la pointe de la jetée d’où partent les bâteaux de plongée et de traversée vers une des quelques 50 isles. Juste avant le phare
On passe par le bureau plein air de M. Ist Sichang qui sait arranger en quelques coups de téléphone les traversées et hébergements les plus compliqués:
Un peu plus loin se trouve le Bang Bao Paradise avec ses bungalows périlleusement perchés sur leurs pilotis:
Le confort y est peut-être minimal mais l’accueil tellement chaleureux. Il possède une grande plateforme sur la baie avec hamac, matelas et coin repas – Phet, la propriétaire, cuisine très bien et adore me gâter de ses plats.
Une fois installé, on n’a plus envi d’aller ailleurs…
Justement, le village ayant grossi et sans station d’épuration, la propreté de l’eau de la baie est définitivement compromise. Plus question de bain ni plongée pour moi. Pour cela, il faut se rendre sur une des petites isles voisines.
C’est la haute saison et je vais tout de suite voir M. Ist pour réserver un petit bungalow sur une des plus belles de l’archipel: Koh Wai (45min en bâteau). Ca marche et je vais pouvoir jouer aux robinson pendant une petite semaine. Organisation, mon cher Watson!
Départ le surlendemain.
6/2/2010
Après une bonne nuit, le ventilateur est bien plus agréable que n’importe quelle clim, je fus réveillé par le tambourinement de gouttes sur la toiture. Une pluie torrentielle, tout à fait inhabituelle en cette saison, me cloue pratiquement à mon bungalow. Je sors tout de même pour prendre cette photo:
Cela dure une petite heure, puis le réservoir est vidé et tout s’arrête pour être remplacé par un soleil étincellant. Encore une de ces foutues belles journées…
7/2/2010
Koh Wai
Le bâteau qui fait la navette entre Koh Chang et plusieurs petites isles est un vieux rafiot en bois qui en a vu d’autres… Mais c’est le seul qui continue à faire le tour des isles quand il y a du vent. Du solide, quoi!
Nous sortons de la baie à un rythme phlegmatique mais constant et arrivons bientôt à notre isle préfférée: Koh Wai; ici, je descends en dernier à la jetée de Ao Yai Ma où Chai, le fils du propriétaire m’attend déjà avec un gros sourire de bienvenue. La petite baie de Yai Ma possède une magnifique petite plage sous les cocotiers et permet aussi bien la baignade que l’exploration des fonds avec masque et tuba. Ici, l’eau est d’une limpidité extraordinaire.
L’isle a la forme d’un haricot couché de 2,5 km de long avec au nord de belles plages et au sud une côte plutôt rocheuse: le paradis des plongeurs.
Elle est entourée d’une floppée d’autres isles dont la vue depuis notre plage ravit l’oeil.
Notre plage n’e voit que les gens logés ici et de temps en temps des « visiteurs » des autres établissements qui nous envient la belle plage et, last not least, la bonne cuisine de la maman.
Toute la baie est dans un écrin de verdure avec de vieux arbres intéressants.
Depuis l’année dernière, Chai a deux bébés chien de la race locale que j’appelle « Iroquoise » à cause de leur pelage qui forme une crête sur leur dos. Des vrais Punk, quoi…
Ces petits chiens sont marrants et très confiants et ils m’amusent beaucoup avec leurs bévues répétés de jeunes délinquants; c’est comme ça que l’on apprend.
Chai leur apprend à nager et, puisqu’il se fient aveuglement à lui, ils apprennent très vite et perdent rapidement leur peur de l’eau.
La semaine passe tellement vite que j’ai l’impression d’être tout juste arrivé quand je dois déjà prendre le bon vieux Bang Bao Boat pour retourner chez Phet sur Koh Chang.
21/2/2010
La petite semaine chez Phet et Taer au Paradise passe tellement vite que c’est déjà dimanche la veille de mon départ pour Bangkok et la suite de mes pérégrinations.
Vers midi, arrive une amie de Phet avec du poisson séché, suivi de Taer qui a trouvé du calamar chez les pêcheurs. Vite, on décide de faire une party de calamar. En rien de temps les bêtes sont nettoyées et débitées, elles garnissent déjà les brochettes…
Ces calamars sont tellement frais que je n’arrête pas d’en prendre – il y en a une quantité généreuse. Ca se mange juste grillé avec une sauce au jus de citron vert avec une dose substantielle de chilis verts et rouges… ça emporte!
Quelle belle fête surprise, ce dernier jour sur l’isle! Je ne suis pas le seul à me délecter:
Cette belle jounée dominicale se termine en douceur et je regrette déjà de devoir partir demain.
Au revoir Koh Chang, Bang Bao, le « Paradise » et Phet et Taer!
Rendez-vous l’année prochaine!
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