Huai Xai a Luang Prabang

7/1/2010

Je me rends au bac de bonne heure. De l’autre côté, à Huay Xai, c’est le Laos.

Le Laos

Je ne me doutais pas de la longue torture d’attente ni de la désorganisation qui règne devant les guichets des visas « immédiats ». j’y ai bien passé 3h!

Le douanier qui devait recevoir les passeports avec les formulaires et la photo, rendait les passeports pourvus de visa et encaissait les droits.

Le gars qui devait rendre les passeports traités,  ne rendait la monnaie de l’opération précédente.

Pour mettre son passeport dans la machinerie, un seul moyen: le mettre, formulaire rempli et photo sous le nez de n’importe quel officiel jusqu’à ce qu’il le prenne, un rien agacé.

C’était la pagaille totale.

Enfin, j’arrive à récupérer le précieux document et quitte l’immigration. Sawnthaew vers le terminal de bus et j’ai juste le temps de grimper dans le mien que l’on part.

Note: ne soyez pas trop déçus que les photos se font rares. L’expérience montre que les photos depuis un bus déglingué avec des fenêtres sales n’ont une estétique toute relative. Et les arrivées tardives dans les villes d’étape excluent toute expédition photo manque de lumière.

Au début, je me suis dit: chouette, ils ont vraiment fait une vraie route. Mais dans les montées qui suivaient, l’asphalt commençait à manquer.

Oh là là, ça cent le moteur surchauffé: il va lâcher…

Ce qui a lâché, c’est un pneu arrière qui a litéralement éclaté et montrait ses entrailles.

Le changement du pneu fait, on reprenait la route – ce qu’il en restait…en surface macadam.

On est finalement arrivé à destination dans les temps indiqués par mon guide d’il y a trois ans…

Luang Nam Tha

L’hôtel prévu était complet vue l’heure tardive. Mais ma petite liste des « possibles » m’a vite donné un hôtel de réchange: le Manycham.

Voilà une journée complète pour faire à peine 150 km.

8/1/2010

Les environs de cette ville sont très belles, mais les déplacements sans véhicule difficile. La ville, lelong de la route de Chine, n’est pas extraordinaire, non plus. Je reprends donc le bus. Fort de mon expérience de la veille, je vais limiter la durée des voyages intermédiaires: 5 heures de piste de montagne dans un bus asthmatique sont largement assez;

Ma prochaine étape sera

Udom Xai

Cette ville non plus n’est pas follement intéressante. Elle est proche de l’embranchement routier pour Boten, la ville frontalière chinoise. Elle héberge alors beaucoup de camionneurs chinois. Une conséquence curieuse est à noter: il y a des hôtels refusant tout autre touriste sauf chinois et certains doublent alors le prix pour les « yeux ronds ».

Cette étape coupe en deux le chemin pour Luang Prabang et, comme je verrai le lendemain, j’ai bien fait de passer la nuit ici.

9/1/2010

Je reprends la route direction Luang Prabang. Route de montagne difficile car en réfection jusqu’à Pak Mong (la moitié de la distance). Le reste passe plus vite sur du goudron et dans la vallée de la rivière Ou, plus large. Les travaux incessants saupoudrent tous les abords de la route de poussière et la vue, de ce fait, n’a rien d’entichant.

On remarque toutefois au long de la route des déboisements importants. C’est étonnant dans une région qui a été déclarée zone protégée de biodiversité par UNESCO. Sans doute, le bois a été illégalement coupé et évacué par la frontière chinoise: corruption, comme d’ailleurs pas loin d’ici en Birmanie. Les chinois se rendent coupables d’une exploitation éhontée de leurs voisins (plus) pauvres.

Lors d’une halte « pipi » près d’un petit marché de campagne, je vois à côté des étals de fruits et légumes des oiseaux ressemblants à des perroquets de petite taille et des animaux que personne a su identifier: une queue longue et une tête de de renard, mais gris clair et foncé un est un peu roux…

des renards?

Nous arrivons enfin après six heures de route exténuante à Luang Prabang.

Luang Prabang

Quelle déception par rapport à ce que j’ai connu sept ans auparavant!

La ville a énormement grossi, au centre ville, d’ansiennes bâtisses  en bois ont été remplacées par des constructions en béton caché par des devantures en bois, histoire de tromper la vue. Combien vont-ils garder la distinction de site d’héritage mondial??? L’UNESCO est connu pour déclasser les sites – et les subventions – au moindre faux-pas.

Et les prix!!! On a du mal de trouver une chambre en dessous de 30 € sans toutefois offrir le confort habituellement  lié à ce prix. Les gens que j’ai interrogé à ce sujet disent que dépuis 7 ans, les prix ont triplé.

Le fameux marché de nuit s’est transformé en 1 km d’étalage de faux articles d’artisanat des « minorités ».  C’est comme si on avait un km de rayon de Yaourts à Carrefour…

Je voulais me donner un peu de repos ici, mais, en panique, j’arrange le soir même mon départ pour Vang Vieng.

Le véritable marché du soir a été « déplacé » dans des ruelles voisines et là, tout est comme avant. Je peux me délecter ) bon prix avec une soupe de nouilles et du poisson grillé, accompagnés d’une BeerLao, en compagnie de quelques Laotiens et une poigné de touristes transfuges du cirque à côté.

Le matin, avant de partir pour Vang Vieng, je découvre un charmant marché de matin, très authentique, où je peux prendre mon petit déjeûner et faire mes emplettes en proviant de bouche pour la longue route.

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vers le Laos

6/1/2010

Mon chemin vers le Laos passe par Chiang Rai.  Là, il faut changer de bus pour atteindre Chiang Kong sur le Mékong.

Jusqu’à Chiang Rai, on emprunte la route nationale N°1, puis à partir de Phayao la N°101.

La montée au plateau est intéressante – sans plus. On roule tout de même sur une quatre voies.
Phayao, que j’ai connue il y a 7 ans, a beaucoup changée et pas à son avantage: le lac qui dominait le paysage est complètement caché par le béton. Ils ont manqué de devenir un site d’étape sur le chemin de Chiang Rai.

A partir de Phayao, les rizières deviennent vite lassantes pour moi et je pique un petit roupillon en attendant que ça se passe.

Enfin, Chiang Rai!

Je change de bus, un tout petit avec plein de paysannes qui rentrent à la ferme avec leurs achats de la ville.

La route méandre entre rizières, petits bosquets et cours d’eau. C’est un paysage tout à fait charmant et le temps pour arriver à Chiang Kong me paraît court.

Tout se déroule comme j’espérais et je trouve une chambre au Tammila Guesthouse, comme il y a 7 ans. Il est resté fidèle à l’mage dans ma mémoire. Des hôtes charmants et des voyageurs intéressants. En plus, on y mange fort bien, un chouia « bio-nature  »: pain de la maison etc.

Le Tammila est bloti contre la berge du Mékong et on se croirait dans un labyrinthe tant qu’il y a de petits escaliers et petits chemins pavés aux cailloux du fleuve, le tout dans un jardin tropique dense mais entretenu.

Bien sûr, la vue sur le Mékong est toujours aussi belle à cet endroit – il vient juste de sortir de la Chine.

le mekong à Chiang Kong vue sur le Laos

Bonne nuit et de beaux rêves!

Lampang

4/1/2010

Lampang est une charmante ville de province, à une centaine de km au sud de sa grande soeur Chiang Mai, très occupée par le commerce et le tourisme.

Le centre est petit et compte encore pas mal d’anciennes maisons commerciales en bois, les fameuses « shophouses » – architecture souvent adoptée par les marchands chinois.

Comme il se doit, il y a aussi une tour d’horloge pas loin d’un très beau marché de nuit.

la tour d'horloge de Lampang

Mon hôtel, le Pin Hotel, choisi sur le guide pour sa situation au centre ville, a vu de meilleurs jours, mais s’avère confortable, calme et spacieux. Ce qui ne gâche rien, le petit déjeûner sous forme de buffet Asie/Western est compris dans le prix de la chambre.

Lampang est connue pour ces carosses à cheval, mais c’est devenu une attraction touristique et coûteuse. En principe, les cochers portent le Stetson, allez savoir…

carosse

Mais il y a d’autres attractions pour le visiteur: le conservatoire national des éléphants et un temple du temps des Lanna (14ième siècle) avec beaucoup d’éléments en bois sculpté authentiques.

J’organise une visite des deux sites, difficilement accessibles sans son propre transport. On va venir me chercher à mon hôtel le lendemain.

5/1/2010

Mon guide est une jeune et charmante Thai dont l’anglais reste encore à parfaire. Ca tombe bien, les explications se limitent au stricte minimum…

Première destination, le camp des éléphants, il se trouve à 30 km au sud de la ville.

Il est doté d’un hôpital espécial éléphants, d’une crêche où on apprend aux jeunes éléphanteaux les « bonnes manières ». Et voilà, justement, une maman avec sa petite fille de 7 mois, Shenanda. Toutes les deux m’ont coûtées une (petite) fortune en bananes: les gourmandes!

un bébé et sa maman

Il y a surtout ici un grand centre d’entraînement et des éléphants et de leur mahouts.

Les éléphants (blancs) royaux, autrefois « stationnés » en plein Bangkok, trouvent ici un environnement plus sain et peuvent enfin respirer un air non pollué.

Les éléphants aiment l’eau (pas étonnant, ils boivent jusqu’à 150 l par jour). On assiste avec plaisir à leur bain collectif du matin.

le bain du matin

Après le bain, il est l’heure du spectacle pour montrer ce que les mahout apprentis et leurs éléphants ont appri.

à la queue-leu-leu

ils font le mort

Je suis tout à fait étonné de voir l’aise avec laquelle ces monstres se relèvent. Il maîtrisent leur grande masse avec finesse!

Etonnant aussi, la bonne grâce et « bonhommie » avec ils se prêtent à tous ces exercices.

Ensuite on les voit au « travail » du bois: quelle dextérité!

Il y a un qui sait faire tourner le hoola-hoop….

Et puis, la fameuse séance de peinture. Les trois artistes ont des tempéraments très différents. Puisqu’ils sont déjà côtés, une gouache se vend 800 Baht. Ca passera, il suffit de ne pas dire que c’était l’éléphant du milieu qui l’a commise…Evidemment, pas de photo, droit d’auteur oblige…

Après cela, on est presque midi et mon estomac proteste. Un Pad Thai va arranger cela!

Après notre repas, nous nous dirigeons vers le village de Kho Kha où se trouve un des plus grands temples en bois de la Thailande: Wat Phra That Lampang Luang datant du 14ème siècle.

entrée du Wat

L’entrée conduit d’abord dans le Wihan qui repose sur un grand nombre de piliers en teck de diamètre respectable qui ne portent aucune trace de leur age. Le Wihan, vue de l’extérieur, suit le principe de construction classique.

entrée et Wihan

Le toit, lui, est assez élaboré:

wihan et détail des piliers soutenant le toit

A l’intérieur, les boiseries du toit portent encore les peintures d’origine qui sont en assez bon état considérant leur age.

Le reste des demi-murs est richement sculpté:

Les piliers intérieurs sont pourvus de décorations très sobres à la feuille d’or.

décor de pilier

Comme il se doit, le Wihan est placé devant le chedi. Malheureusement, il est entièrement caché par des échaffaudages en bambou: réfection de la dorure.

A côté du complexe principal, se trouve un autre bâtiment contenant un bouddha entièrement doré. Sa présence commande le regard du visiteur:

le grand Bouddha

De grands faisceaux de tiges de bois attirent ma curiosité. Au fait, elles servent d’ « ex voto » collectif: les fidèles gravent leurs noms et leurs désirs profonds sur ces bouts de bois. Que sera fait de ces tiges? Qui sait, peut-être les moines se chauffent avec, la nuit venue? Ici, les nuits sont fraîches!

On rentre à l’hôtel vers les 15h. J’ai besoin d’une petite douche et d’un peu de repos.

Cette journée m’a beaucoup plu et je retiens la visite chez les éléphants tout spécialement.

Le soir, je fais une visite au marché de nuit qui très vivant. J’y trouve un de mes plats préférés, des moules en omelette. Je complète cela avec quelques brochettes de canard. un dîner agréable dans la foule nombreuse de ce marché de nuit.

Sukothai

Après la visite de Lopburi, j’ai décidé de prendre un peu de « vacances » et passer quelques jours à Lan Krabeu, près de Phitsanulok et Kamphaeng Phet au plein milieu de la Thailande, quoi.

On a fêté le réveillon avec toute la famille de Lay, la femme de mon ami Michel.

Nous commencions les festivités avant midi – boissons: Wiskey et soda, Coca. Lay ou une autre soeur concoctaient constamment des petits plats très goûteux.

A ce rythme là, il est clair que tous, sauf moi!!!, étaient couchés avant minuit…

A minuit, j’ai fini mon verre de vin blanc moëlleux et je me suis souhaité « bonne année » avant de me coucher à mon tour. Le gâteau sera pour le lendemain,na!

Cela s’explique: c’est une famille « profondement » paysanne: on se lève vers 5h30 et se couche au plus tard vers 20h. Et puis, le nouvel an Thai sera proprement dit la fête du Songkram en avril.

1/1/2010

Une partie du clan soigne encore la tête lourde et les autres vaquent à leurs occupations. Je me repose comme prévu.

2/1/2010

Michel et Lay m’accompagnent avec leur magnifique pickup Toyota à Sukothai que je voulais encore revoir avant d’aller plus vers le nord. Je trouve un bungalow dans un hôtel très convenable et commence à faire mes plans de visite prévue pour demain.

Le complexe de temples de « Sukothai Historical Park »

Ce site, siège de la monarchie la plus vieille après la défaite de l’empire Khmer, est à égalité avec Ayutthaya en ce qui concerne les monuments. Il est illusoire de vouloir visiter tous les temples du complexe (environ 200) en une journée. Ainsi j’ai établi une liste des monuments que je voulais absolument voi. Les autres, on les admirera en passant devant.

Un « driver » de Saamla (un genre de triporteur) veut bien se charger de mon transport entre la ville nouvelle de Sukothai et l’ancienne – séparées d’une vingtaine de km et sur le site qui est à l’intérieur d’un carré d’env. 3Km de côté, cette ancienne cité était protégée par trois rangées de murs et de douves. On partira vers 7h30.

3/1/2010

Wat Mahathat.

Sur place, après une paisible promenade jusqu’au parc et le payement de notre obole, nous commençons par le monument le plus impressionnant: Wat Mahathat avec ses colonnes de laterite et ces Bouddhas élégants:

entrée de mahathat

majestueux

détail des mains

Il existent encore des traces d’influence Khmer comme ici

Khmer?

et

et aussi le socle

Wat Chang Lom est un chedi supporté par un socle formé par 36 éléphants:

un socle d'éléphants

à côté du chedi il y a une collection de Bouddhas sans tête et généralement en triste état:

sauvés de l'oubli...

Wat Si Sawai est formé par trois chedis en style « Lopburi »:

les trois chedis

Quel diable m’a suggéré de monter encore une colline? L’espoir d’une belle vue sur l’ensemble des temples?

En tout cas, « l’escalier » menant à Wat Saphan Hin n’est certainement pas fait pour les timorés!

faut-il vraiment y monter?

Le terrain voulait que, malheureusement, la vue sur l’ensemble des temples ne restait qu’un bel espoir…

De retour de mon exploit « montagnard », une bonne gorgée d’eau fraîche et la vue d’un paysan préparant sa rizière ont finis de me remettre d’aplomb.

une rizière bien calme

Le lendemain, un bus me rapprochera un peu plus de la frontière laotienne: j’irai à Lampang de bonne heure.

Lopburi

28/12/2009

Loburi

Lopburi, fondée par le roi Naraï, était une des villes capitales du vieux Siam. Les vieux temples, principalement en briques sur des socles de laterite, comportent encore les éléments stylistiques de l’ancien empire Khmer d’où est issu le Siam.

On dit qie Lopburi est la citadelle des singes et je ne suis pas étonné de voir des singes se balancer sur les fils électriques de la ville:

dans la jungle des villes

Depuis mes aventures avec les singes voleurs d’Ulu Watu, je fais très attention à mes lunettes et autres équipements légers. La chaleur de début d’après-midi me fait vite regagner mon hôtel, le « Nett Hôtel » en plein dans la vieille ville.

Je ressors avec le début de la soirée. Il fait bon! Pour une, désormais, petite ville de province, Lopburi est assez animée en soirée. Sur la place centrale, on pratique de l’aérobic, soutenu par une sono étourdissante:  pas question de perdre le rythme imposé par la sono!

Je me délecte d’un plat d’huitres frites dans une omelette. Je ne m’explique toujours pas pourquoi ce délicieux met ne se fait pas sur la côte mais seulement au centre (proche de la côte tout de même). Ma fièvre revenant encore de temps en temps, je suis abstinent et me contente d’un jus d’orange bien frais;  pas de bière pour l’instant!

J’arrive à joindre mon ami Michel à Lan Krabeu – il m’attendra le 30/12 à la gare de Phitsanulok. Ca va être une fin d’année avec des amis!

Je passe une bonne nuit.

29/12/2009

Pendant le petit déjeuner, je potasse un peu la documentation et j’établis un petit  plan de visite des monuments. Mais au premier temple, j’apprends que le musée attaché est fermé le mardi (tiens…). Je peux malgré tout visiter à ma guise tout le reste des monuments.

temple et musée

un coin du site

buste de Bouddha

Je me réfugie de la chaleur, déjà à 9h, dans la buvette devant la gare: ils ont des noix de coco bien glacées, hmmmm!

Pour le palais et son musée, même problème, jamais le mardi. Il y a tout de même quelques coups d’oeil qui valent la visite;

le coq et...

Un petit détour par le grand monastère de l’autre côté de la rivière.

au monastère

Un moine qui me voit me traîner m’offre un petit talisman à l’effigie du Bouddha. La chaleur sera déjà moins insupportable?

Ma dernière visite est consacré au temple des singes, temple le plus photographié de la ville. En voilà quelques unes:

le temple des singes, tant photographié

voilâ un tout petit

ah, les poux...

que c’est bon que de se faire « dépouiller »

Et, ça suffit, je me refugie vite fait dans ma chambre bien climatisée, il est midi.

Vers cinq heures, je remets mon nez dehors…pour aussitôt me refugier dans l’équivalent de  Carrefour d’ici, Tesco. Je vais voir s’ils n’ont pas du shampoing…

Après, c’est la séance journalière d’internet – j’envoie le chapitre sur Kanchanaburi sur le blog. Est-il nécessaire de dire que ces deux établissements sont bien climatisés?

Il est mainteneant temps pour la soupe: nouilles de riz avec du Mue (porc) arroséés d’un grand verre de jus de banane+fruit du dragon+citron vert (c’est mixé sur demande).

Je peux rentrer pour la soirée.

Kanchanaburi, la ville

26/12/2009

Kanchanaburi

La route, en descendant la vallée, me semblait longue, mais quelle est belle!

L’hôtel que j’avais prévu, le Ploy Guesthouse, est plein j’aurais dû téléphoner la veille…

Alors je me rabats sur les « Sugar Cane Bungalows »  qui ont de la place. Ce n’est pas si mal que cela et l’endroit, sur la riviére, est agréable. Mon bungalow, de la premiére génération, penche à  faire peur. A l’intérieur, un bon lit (important avec mon bleu sur la fesse), une douche chaude et un ventilo efficace: que demander de plus pour 300 Baht?

Le soir, je ressens une légère fièvre et je décide de me soigner avec du paracétamol et l’interdiction de bière, comme cela je n’ai pas à me lever la nuit. Aurais-je attrapé une insolation à Hindan? Possible…

Bonne nuit!

Le matin ça va nettement mieux.

Kanchanaburi est une ville touristique et d’affaires en même temps. Un peu nerveuse.

Hormis les souvenirs de la deuxième guerre mondiale: train de la mort, les cimetières et quelques mémoriaux, il n’y a pas grand-chose à ce mettre sous la dent (photographique). Si, il y a le paysage, tout de même:

la rivière Kwai

27/12/09

Mon hôtel a une connexion internet sans fil. Comme cela une journée de malade est remplie sans fatigue: je vous ai concocté une page de bonne année, comme vous voyez.

Le soir, complètement  « guéri »  je vais dîner chez Apple&Noi, facilement un des meilleurs restaurants Thai de la ville, sinon de Thailande.

Au menu: un curry vert aux crevettes avec du riz. Comme dessert du riz gluant cuit dans du lait de cocos avec des bananes (pour les Mangues, ce n’est pas encore la saison en Thailande).

Un poème!

Je me couche tôt, pour mieux résister aux rigueurs du voyage de  demain: Lopburi.

Mis à part le taxi, il n’y a aucune possibilité de faire le voyage d’un seul tenant et en ligne droite:

Kanchanaburi-Bangkok-Lopburi, ça double le kilométrage…

A bientôt depuis Lopburi, la cité des singes.

Bangkok et le Kanchanaburi

Kuta-Bangkok

20/12 – 23/12/2009

Le vol de Kuta à Bangkok s’est bien passé. Après achat d’une carte SIM pour mon portable, j’ai pu téléphoner à mon hôtel, le Riverview en Chinatown, et réserver une chambre.

La Thailande semble sortie de ce marasme économique dans lequel elle était embourbé depuis un moment. Même le skytrain rallonge ses lignes et on construit dans Chinatown.

Après avoir réglé quelques problèmes urgents (shorts, coûteau de poche etc), je peux quitter la cité des anges pour un coin de la Thailande profonde: la province de Kanchanaburi.

Le Kanchanaburi

24/12/2009

Le voyage commence en prenant le train historique, très touristique, de la rivière Kwai. Les touristes descendent alors à Kanchanaburi, la ville, croyant que le pont que le train traverse à cet endroit est celui du film avec Alec Guiness.

Mais il y a plus que ces vieilles mémoires du train de la mort où les Japonais ont tué la majorité de leurs prisonniers de guerre, principalement des Australiens, par cette construction forcenée.

Moi, je continue jusqu’à la fin de la ligne, à Nam Tok. Les montagnes réduisent lentement la largeur de la vallée et le train est parfois obligé de « s’accrocher » à la falaise au-dessus de la rivière.

A Nam Tok, c’est le terminus et on est obligé de prendre un bus pour pénétrer un peu plus dans ces montagnes karstiques.

Thong Pha Phum

Mon but est d’atteindre la petite ville de Thong Pha Phum (prononcer tong pa poum, sinon le conducteur de bus sera perdu) située dans un écrin vert qu’est ici la vallée de la rivière Kwai. La beauté de ces montagnes est extraordinaire.

Thong Pha Phum possède des sources thermales à plusieurs bassins – on peut choisir sa température de très chaud à très froid (une petite rivière de montagne).

les sources chaudes d'Hidan

Il y a un temple sur une colline voisine

un temple de montagne

le Kwai

et une petite chute d’eau (le parc naturel de Yok Yai).

La population est majoritairement d’origine birmane, des Mon et des Karen qui sont restés ici après la construction du dam de la réserve d’eau gigantesque qui surplombe la ville.

Le soir, je fais connaissance de Véronique qui est arrivée de Singapore en vélo tout terrain, un exploit!

Ce soir arrive une famille mixte Israel/France (4 filles, dont un bébé petite dernière). Bien que la fête de noël ne leur dise rien, on est très cordialement invités à fêter l’anniversaire de la deuxième. Une très belle soirée sur une terrasse au bord de la rivière,

on souffle

Pour moi, c’était en même temps un soir de noël en compagnie de gens sympatiques.

25/12/2009

Le jour de noël, je traînasse un peu, Véronique est déjà partie vers Sankhlaburi: un autre exploit, ça grimpe sec!

Ma famille d’Israel est en train de charger la voiture. Ce n’est pas une mince affaire! Les bagages normaux de six personnes en plus des jouets et deux grands pneumatiques sur le toit. Mais le père de toute cette smala connait son affaire!

Entretemps les écoles des tout petits préparent leur défilé annuel. Ca m’a beaucoup touché et fait rigoler:

l'école des stroumpfs

Vers 11h je m’embarque sur un bus direction de Kanchanaburi pour aller me prélasser aux « Hidan Hot Springs ». La présence de toute cette eau chaude en profusion rend les terraces gissantes et, bien sûr, je me « gadine »…résultat un bleu aux fesses.

Avant de rentrer, je me restaure avec un peu de poulet rôti.

Au bord de la grande route, j’attends le bus du retour. Les deux premiers me laissent sur place et je me fais des soucis. Le troisième, 30 min. plus tard, veux bien me prendre, ouf!

Le reste de cette journée de Noël se passe sans aventure aucune.

Demain, je prendrai le bus pour descendre à Kanchanaburi.

Lembongan

13/12/09

Lembongan

C’est  la première isle devant la côte de Bali en partant de Sanur vers le sud-est. Elle fait partie d’un groupe de trois isles: Nusa Penida, la plus grande, Lembongan et Cenigan, la plus petite. Le bateau prend environ 1h pour l’atteindre depuis Sanur.

L’approche revèle un petit paradis: barrière de corail, sables blancs et eaux limpides, bateaux en arc-en-ciel.

Puisque je n’avais pas des idées bien fixées concernant l’établissement où m’installer, je me fie au conseil d’un des « badauds » près du mouillage et jette un coup d’oeil sur le « Pacific Inn » tout proche.

Ca va bien, il y a tout ce qu’il faut pour quelques jours: à deux pas de la plage, propre et patrons aimables. En plus, madame prépare de petits repas, genre Nasi Goreng ou Mie Goreng, en cas de besoin. Je resterai donc à Jungubathu.

Je fais une petite sieste, c’est l’heure! Et puis, il commence à faire sérieusement chaud.

J’arrive à louer une petite moto, mâtinée scooter automatique de chez Susuki, pour les jours qui viennent et vais pouvoir explorer l’isle demain.

Un petit tour au café internet me montre que l’envoi de mails est tout juste possible mais que les chapitres suivants de mon blog devraient attendre mon retour sur Bali, Kuta qui aura des connexions un peu plus rapides.

Un très bon poisson, pèché dans l’après-midi, termine une journée de voyage léger, détente espérée et réussie.

L’isle est peut-être petite, mais offre beaucoup de variété et un relief certain: au nord-est des mangroves et les récolteurs d’algues – on sèche l’agar-agar partout avec des odeurs un peu fortes qui vont avec.

mangrove

sèchage de l'agar-agar

Au côté opposé de Jungubathu de l’autre côté de la montagne, un détroit sépare Lembongan de l’isle de Cenigan. Celle-ci est toute petite et reliée à Lembongan par un pont suspendu imposant: des câbles d’acier et des planches de bambou, c’est un peu flexible:

pont suspendu

On l’appelle le pont jaune. Le traverser en moto fait un drôle d’effet.

De l’autre côté, un village entouré de mangroves et d’agar-agar qui sèche et un embarcadère pour l’isle de Nusa Penida. Au bout opposé de l’isle allongée se trouvent des falaises entrecoupées de plages pour surfeurs et pour se baigner. Un coin de rêve! Rien que les noms des criques met l’eau à la bouche: secret beach, cenigan point, dream beach…

secret beach

Je reste des heures, assis en haut sur la falaise, en regardant les « surfers » s’amuser dans des rouleaux modérés. Après, je rentre à Jungubathu pour manger un morceau et faire une sieste « coupe feu ».

A l’ouest de l’isle de Lembongan se trouve le village du même nom et des plages un peu « privées », des « resorts » tout autour. Là, côté fric, on ne joue plus dans la même ligue…

Le petit village de Lembongan possède un grand nombre de temples et une maison troglodyte. La visite de celle-ci s’avère assez sportive: les balinais n’ont pas la même envergure que moi; j’ai failli rester coincé.

Les eaux calmes entre les deux isles sont idéales pour amarrer les bateaux de pêche et…la culture des algues.

pêcheurs

On pêche ici des petits thons, très goûteux, d’énormes poissons à chair un peu molle, leur nom serait « red snapper » et d’autres plus petits. J’ai même vu des langoustes à l’étal, réservés aux hôtes des « resorts » sans doute…

Retraversons le pont sur Cenigan. Décidemment, j’aime bien cette petite isle!

En prenant à droite juste après le pont, il y a un petit Warung,  j’ai soif et m’arrête pour boire un thé. Les propriétaires, un jeune couple, sont charmants et on noue très vite conversation.

Vu qu’ils font aussi restaurant, je réserve mon repas de midi: mon péché mignon, un Gado Gado… La jeune femme est une excellente cuisinière, le Gado Gado un délice! Il va de soi que j’inscris ce Warung dans mon petit cahier des arrêts-repas. Pour demain ça sera un petit thon grillé, déjà commandé au pêcheur, on ne peut pas plus frais.

Je ne peux pas m’empêcher de prendre toute la famille en photo devant leur enseigne:

l'équipe du "kopi" break shop au complet

Si jamais vous « égarez » sur cette petite isle, arrêtez-vous y pour dire bonjour et boire un coup!

Sur mon chemin de retour à Jungubathu je remarque une chose étonnante:

un cimetière où les tombes sont abritées par des ombrelles multicolores, l’idée est gaie et touchante, non?

les défunts sont bien protégés

Ainsi se terminent mes découvertes de Lembongan et de Cenigan.

Demain, je vais prendre le bateau pour Sanur et passer deux nuits à Kuta en proximité de l’aéroport.

Après, c’est lenvol pour Bangkok.

Ubud

10/12/09

Ubud

On dit souvent d’Ubud d’être le centre spirituel de Bali et, à peine arrivé, je me rends compte du fond de vérité de cette affirmation et ce malgré l’afflux de plus en plus grandissant de touristes en mal de méditation…peut-être.

A l’arrêt du bus, quelqu’un me propose une chambre à un prix convenable, Indra homestay sur la rue Hanimun. Je le suis pour voir l’offre. Déjà, l’entrée ressemble plutôt à une entrée de temple.

A l’intérieur on se trouve dans un jardin abondant, au fond duqquel s’érige un vrai temple, avec  les quartiers de la famille.

Il est vrai, Ubud abonde de demeures-temples et cette proximité des deux sphères est troublante.

le jardin de l'hôtel

Ma chambre est petite, soit, mais ultrapropre, avec salle de bain. L’eau chaude, oui, mais pour quelques minutes à la fois. Le ventilateur, pas de clim, vient bien à bout de la chaleur de midi et on peut attendre dans le confort que les températures baissent en soirée.

En ce moment, vers 16h, un des garçons de la famille s’occupe à arranger les branches des arbres, une à une, doucement, balayer les pétales par terre et arroser soigneusement, à la main, les arbustes, le gazon et les innombrables plantes décoratives parasites qui se sont installées un peu partout sur les arbres. Gestes lents répétés tous les jours.

Ce soir, il va se passer une grande cérémonie à un des plus grands temples de la ville. Une bénédiction d’offrandes.

J’y vais avec un autre hôte de l’auberge, Theoh, un français d’une origine bien plus compliquée que la mienne. Il est français, malais d’origine ayant des ancêtres chinois mandchoures. Domicile à Kremlin-Bicêtre. C’est un sacré marcheur, j’ai un peu de mal à le suivre…

Au temple, on voit les femmes apportant des offrandes de fruit et de riz. Elles portent des plateaux  énormes sur leurs têtes. Dessus se trouvent des pyramides de fruits qu’elles ont mis toute la journée à arranger. Les plus importants ont bien un poids de 10 à 15 kg. Le riz (et d’autres plats?) est dans des petits paniers de feuilles de bananier tressées en forme de boîte fermée.

Les hommes, parcontre se contentent d’un minuscule plateau porté à la main. Mais ils s’occupent aussi des enfants, il faut le dire.

Avec un tel poids sur leur tête, la démarche de ces dames ne peut être que majestueuse, je les admire quand elles gravissent les marches du temple.

Hélas, je n’ai pas mon appareil photo avec moi, grand regret!

Il y a la musique de deux orchestres gamelan: un à l’extérieur du temple et un autre à l’intérieur. Deux styles complètement différents.

Pour pénétrer à l’intérieur, il nous faut être habillé convenablement: il nous manque le sarong que l’on nous prête gentiment. Pour le bandeau autour de la tête, on nous excuse…

Vers 22h, le défilé des porteuses d’offrandes s’atténue et nous rentrons dormir.

11/12/09

Je passe la matinée à flâner dans les rues d’Ubud en compagnie de Theoh. Il doit loger des amis qui viendront dans quelques jours et nous visitons plusieurs hôtels – il y en a de très jolis (à prix étonnamment bas.

On voit à chaque pas de porte des petits paniers avec fleurs, un peu de riz et légumes, des crackers – les mauvais esprits que ces offrandes doivent tout juste éloigner ont des goûts modernes.

une offrande

Theoh change d’hôtel, puisqu’il a trouvé encore mieux, on se donne rendez-vous pour les festivités au temple (deuxième soirée). Ce soir il y aura une danse sur le parvis du temple.

Juré, j’aurai mon appareil photo!

Le soir, il y a une foule énorme – pas d’espoir de se retrouver sauf si le hasard veuille bien.  C’est loupé pour le rendez-vous.

Vers 22h, toute l’avant-cour du temple est déjà rempli de monde tranquillement assis, attendant le début.

on attend le début

Décidemment, les photos de nuit…

Les hommes sont en chemise blanche avec un bandeau blanc, fraîchement noué: très chic! Beaucoup portent le krys des grandes occasions.

La soirée débute avec des coups de caisse très espacés, un toutes les trois secondes, le rythme s’accélère imperceptiblement sur environ 20 min. pour devenir plus allant: hypnotique.

Les masques géants rentrent en scène avec grande pompe. Ils ont protégés, c’est curieux, par des ombrelles géantes. Des figures historiques, rois et reines et des animaux mythiques.

parade des masques

Vers 23h cette introduction est finie, interlude, tout le monde profite pour manger un petit quelque chose ou boire un coup.

Je rentre, le sommeil me gagne et j’ai mal aux fesses assis sur mon muret.

On m’a dit le lendemain que la fête a durée jusqu’à 5h30. Tout le monde dansait avec les masques, Moi, j’aurais bien aimé danser avec le cheval à queue à plumes…

12/12/09

Ce matin, je profite des températures matinales pour visiter le musée Puri Lukisan. Il se trouve en centre ville dans un jardin agréable.

Puri Lukisan, jardins

Ce sont des collections de peinture contemporaine dans la tradition balinaise. Le « pavage » très serré avec toutes sortes de motifs est typique. Je regrette que les artistes ont boudé les couleurs si vives de la jungle et ont préféré une palette trop terne pour moi.

Là-dessus il est midi et je me rends au « Warung Lokal », warung débusqué la veille dans une petite rue près du marché.

Il est tenu par deux charmantes Balinaises, riantes et diablement bonnes cuisinières: excellent.

Ici je retrouve Theoh par hasard – sûrement pas!, il aime aussi la bonne cuisine. Je commande mon repas bonheur: verre de jus de mangue, poisson et riz avec un sambal balinais.

Retour et sieste: chaleur devient insupportable entre midi et 15h.

Pour le soir, j’ai retenu une place pour un spectacle de danse « legong ». les danseurs sont accompagnés par un orchestre gamelan au grand complet. Je suis toujours étonné par l’exécution parfaite de cette musique complexe au point de vue rythmique et harmonique – ils ont cela dans le sang! J’ai entendu de jeunes enfants dans la rue frapper des polyrythmies avec deux bouts de bois…

un métallophone de l'orchestre gamelan

Voici quelques aperçus de la danse:

danse des offrandes

il devrait faire peur...

grand solo

drôle

Une soirée de qualité très plaisante. On va me dire que c’était une prestation pour touristes, mais tout de même!

13/12/09

Ce matin, je dis au revoir à Ubud pour rejoindre la côte sud et l’isle de Lembongan. Cette isle fait partie d’un groupe de trois: Lembongan, Cenigan, la plus petite et Nusa Penida, la plus grande.

J’espère que cette fois-ci mon choix sera le bon; la côte terne de Lovina était une déception.

Bali, côte nord, Lovina

ô

de Probolinggo à Lovina

toujours le 7/12/09

Arrivé à Probolinggo, j’apprends que le bus prévu pour m’amener directement à Lovina, sur la côte nord de Bali, aurait eu un accident et sera sérieusement en retard – moi, je n’y crois pas vraiment. On change de disposition: bus jusqu’à Gilimanuk, le côté bali du bac où je dois encore me débrouiller pour les derniers 80km.

A Gilimanuk, même problème: le bemo attend d’être plein, il en manquent encore 4 passagers. J’attends patiemment l’arrivée de cinq autres bacs, pas d’amélioration de la situation. Faut dire que sur Bali on est une heure plus tard que sur Java. Je commence donc à me renseigner sur les hôtels du coin. Cela provoque enfin une réaction positive (c’est bête de perdre un passager quand il y déjà pas assez). On me propose d’allonger à raison de 4 passagers à 25Rp. Cela me fait 100Rp, env. 7€.

Je suis d’accord et maintenant on part vraiment….pour s’arrêter à la pompe. Tout s’explique, le pauvre chauffeur n’avait pas de quoi payer le plein pour partir…

Nous arrivons à Lovina vers 23h. Le bemo s’arrête aux portes de l’hôtel (Pulesti) qui veut bien me louer une chambre.

8/12/09

Je me repose et fréquente le swimming pool de l’hôtel: un délice, vue la chaleur!

Côté plage aussi, cela sent la saison morte. Et les restaurants essayent d’attraper les quelques clients à coup de « happy hour ». Malgré tout, j’ai du mal à dégoter une gargotte convenable. Ils se donnés le mot: pour les étrangers cher et insipide.

9/12/09

Petite excursion pour visiter un temple bouddhiste du coin, très calme.

petit temple bouddhiste dans les montagnes

les lotus commencent a fleurir

une belle fleur de frangipanier rouge

Sur le chemin de retour, on s’arrête pour un petit plongeon dans les eaux thermales du « holy hot spring », Air Panas, eaux chaudes.

Les eaux ne sont pas si chaudes mais bien soufrées. Je sens encore le soufre en écrivant ceci au bord de « ma » piscine.

10/12/09

Aujourd’hui, je pars pour Ubud, une petite ville entre les deux côtes nord et sud.

Pour y arriver depuis Lovina, il faut franchir une sacrée barrière de montagnes. Cela grimpe sec jusqu’au col.

En route, mes narines me disent que la saison des Durian a commencée. Chaque fois qu’on passe un stand de fruits en bord de route, l’odeur inimitable de ce fruit contradictoire remplit le bus pendant des minutes.

Une fois de l’autre côté, on arrive sur un genre de haute plaine avec deux beaux lacs de montagne sur les bords desquels on cultive – dévinez – des fraises. Elles sont très belles mais on ne s’arrête pas. Dommage…

On descend de ce plateau, un peu plus lentement qu’on est monté, vers Ubud où dominent déjà les rizières. Tout ce trajet était comme une traversée du jardin d’Eden: forêt tropicale dense, cascades, lacs et les cônes de volcans au lointain.

Je m’inquiète un peu de ce que je vais trouver à Ubud, attirant tellement de visiteurs.